🚆 Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée : Un billet pour l’absurde… en seconde classe

Sortie : 2024

Réalisateur : Olivier Van Hoofstadt (Dikkenek)

Avec : Artus, Benjamin Tranié

Prenez un contrôleur de train, ajoutez un collègue jaloux, un conducteur à moitié Maverick, et une pseudo experte sortie de nulle part : vous obtenez Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée, un film qui aurait pu aller au bout de son délire… mais qui reste à quai.

Alors, il dit quoi ? - Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée

🎭 Artus en solo (ou presque)

Artus, en contrôleur de train un poil paumé mais attachant, s’en sort franchement bien. Il tient son rôle avec sincérité, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Les autres acteurs, eux, peinent à convaincre. Mention spéciale à Benjamin Tranié, dont le personnage de collègue jaloux ressemble plus à un sketch qu’à un antagoniste crédible. Un peu comme si on avait oublié de dire au casting qu’ils tournaient un film, pas une parodie (après je parle du personnage, l'acteur fait ce qu'on lui demande de faire).

🚂 Une intrigue qui déraille vite

L’histoire part sur des rails classiques (sans mauvais jeu de mots), mais très vite, ça part dans tous les sens. L’experte en contrôle ferroviaire débarquée comme un cheveu sur la soupe, les comportements absurdes, les décisions incohérentes… Résultat : la crédibilité du film s’évapore plus vite qu’un train en grève.

Mais que regardent-ils ? Pas le jeu d'acteur. - Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée

🧢 Maverick du rail

Il faut tout de même saluer une petite bouffée d’oxygène : le conducteur du train surnommé "Maverick" (oui, comme dans Top Gun) apporte un peu d’humour au fil du film. À ce stade, on se dit que quitte à partir en vrille, autant foncer tête baissée dans l’absurde. Mais non. Le film reste coincé entre réalisme maladroit et comédie pas assumée.

Alors ??? - Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée

🧾 Verdict

Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée, c’est un peu comme un train fantôme mal éclairé : tu sais pas trop où tu vas, t’es pas sûr d’avoir peur ou de rigoler, et à la fin, t’as juste envie de descendre. Dommage, parce qu’avec un vrai parti pris comique, y avait matière à faire un film déjanté.

Note perso : 5/10 – Artus sauve les meubles, mais pas le wagon entier.

Ma vidéo :

A la semaine prochaine !