Prey – Le retour du chasseur

Durée : 1h39

Réalisation : Dan Trachtenberg

Avec Amber Midthunder, Dakota Beavers

Sortie : 21 juillet 2022 (Disney +)

AlloCiné : Presse – 3,6 / Spectateurs – 3,6

Synopsis

Bien avant que les commandos surentraînés des années 80 croisent la route du Predator, une jeune guerrière comanche tente de protéger sa tribu d’un ennemi invisible et terrifiant. Dans les grandes plaines du XVIIIe siècle, la chasse prend un tout autre sens.

Prey - 20th Century Studios

Une photographie à couper le souffle

Dès les premières images, Prey impose son style. La photographie est sublime, travaillée dans ses contrastes, dans la lumière naturelle, dans la poussière et les reflets du soleil sur les herbes hautes. C’est simple : chaque plan respire l’authenticité et la nature sauvage.

L’ambiance est tout aussi réussie. Le film parvient à retranscrire l’époque et la culture comanche sans tomber dans le cliché ni le folklore. On croit à cet environnement, à ce peuple, à ce rapport brut à la nature et à la survie.

Prey - 20th Century Studios

Une réalisation tendue et inspirée

Dan Trachtenberg signe une réalisation dynamique, inventive, avec des mouvements de caméra et des plans originaux qui donnent une vraie identité au film. Il parvient à garder une tension constante, en jouant sur la peur, la traque, et la solitude de l’héroïne face à un adversaire invisible.

Côté acting, Amber Midthunder est excellente. Présente, physique, expressive, elle incarne à la perfection cette combattante jeune mais déterminée, sans jamais forcer le trait. Le reste du casting suit, sobre et crédible.

Une menace peut-être trop visible

Le seul vrai regret, c’est que le Predator apparaît trop tôt. L’idée d’un ennemi invisible, qu’on devine plus qu’on ne voit, aurait pu nourrir davantage le côté horreur et la tension psychologique. Ici, même “invisible”, on sent trop vite sa présence, ce qui réduit un peu la part d’imagination du spectateur.

Malgré ça, le film reste violent comme il faut, sans excès gratuits, et garde un équilibre juste entre action et tension.

Prey - 20th Century Studios

Une bande-son immersive

La musique ne cherche pas à briller par un thème inoubliable, mais par son efficacité. La B.O. est immersive et prenante, soutenant parfaitement la tension et la beauté des paysages. Elle accompagne le rythme sans jamais l’écraser, et c’est déjà beaucoup.

Verdict

Prey réussit un pari compliqué : redonner de la fraîcheur à la saga Predator sans tomber dans la surenchère. Avec sa photographie magnifique, sa mise en scène inspirée et son héroïne charismatique, le film trouve son équilibre entre hommage et renouveau.

Un survival intense et élégant, qui prouve qu’on peut faire du grand spectacle sans trahir l’esprit d’origine.

Ma note : 8,5/10 🎯

A la semaine prochaine !