En Fanfare : deux frères, une partition commune
- Aurélien

- 25 juin
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 29 juin
Sorti le 27 novembre 2024, En Fanfare est réalisé par Emmanuel Courcol et porté par le trio Benjamin Lavernhe, Pierre Lottin et Sarah Suco. Ce long-métrage de 1h44 parvient à mêler la douceur de la musique aux dissonances de la vie, dans une comédie dramatique à la fois humaine, engagée et vibrante.
🎬 Synopsis (en quelques notes)
Deux frères que tout oppose, l’un plutôt rangé, l’autre plus... syndicalement actif, se retrouvent malgré eux autour d’un orchestre amateur. Sur le papier, rien ne les rapproche. Et pourtant, une chose les unit profondément : la musique, leur passion commune. De répétitions en révélations, la fanfare deviendra le théâtre d’un lien retrouvé et de bien des surprises…

Des personnages aux antipodes… qui résonnent ensemble
Ce qui fonctionne particulièrement bien, c’est la relation entre les deux frères. Très bien écrite, très bien jouée, elle sonne juste. Lavernhe et Lottin livrent tous les deux une performance pleine de nuances, qu’on soit du côté du cadre bien peigné ou du gars qui fait des manifs CGT entre deux solos de clairon. On croit à leur histoire, à leurs blessures, à leur réconciliation.

Une fanfare sociale (et ça marche)
En Fanfare aborde aussi des thèmes sociaux contemporains : la réalité du monde du travail, les luttes syndicales, les vies cabossées… Mais tout cela est amené avec subtilité, sans jamais plomber l’ambiance. Le film réussit le pari d’intégrer ces éléments dans une histoire légère et musicale, sans forcer le trait.

Vive la musique !
C’est aussi un film qui célèbre la musique, la passion collective, le plaisir de jouer ensemble. On ressent à chaque scène la chaleur humaine des orchestres amateurs, le bonheur de vibrer à l’unisson, de retrouver du sens, même dans les fanfares de quartier. Et franchement, ça fait du bien.
En résumé
En Fanfare est une jolie réussite, sincère, drôle, parfois grave mais toujours juste. Un film qui nous parle de fraternité, de transmission, de musique... et d’accords qu’on n’attendait plus.
Note perso : 9/10
A la semaine prochaine !






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